L’opposition « centriste » en colère contre Ould Abdel Aziz
الاثنين, 29 يوليو 2013 14:58

Les leaders de la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP) ont accusé cette semaine à Nouakchott le président Ould abdel Aziz pour le non respect des accords de Nouakchott en 2011 entre le pouvoir et l’opposition.

Ce sentiment de trahison des dialoguistes Ould Boulkheir de l’APP Ould Houmeid

d’El Wiam et Ould Horma de Sawab réside dans le lancement de la pré-campagne des législatives prochaines par l’UPR qui utilise sans aucune retenue l’argent du contribuable et les médias publics.

Cette colère des « centristes » intervient quelques jours seulement après que la Coordination de l’opposition mauritanienne ait déclaré empêcher par tous les moyens pacifiquement le déroulement des prochaines élections législatives. La situation politique en Mauritanie va de mal en pis.

Cette affolante crise résulte mécaniquement depuis quelques semaines du sentiment de trahison des dialoguistes sous la houlette aujourd’hui de la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP) qui regroupe l’APP, El Wiam et Sawab par le président mauritanien suite aux accords de Nouakchott en 2011.

Ould Boulkheir , Ould Houmeid et Ould Horma ne sont pas du tout contents de la nouvelle tournure des événements depuis que le camp de Ould Aziz s’est accaparé de l’appareil d’Etat pour mener une pré campagne des législatives aux frais du contribuable et avec l’appui des médias publics

En plus de l’attitude partisane de l’administration dans tout le territoire au profit seulement du parti majoritaire l’UPR qui vient d’ailleurs de constituer ses listes électorales avant d’aller sur le terrain pour mener sa propagande avant l’heure.

Cette vaste pré campagne de sensibilisation sera renforcée par Ould Aziz lui-même avec une tournée après le Ramadan dans les 2 Hodhs. C’est ce recul démocratique et des engagements du chef de l’Etat des accords de Nouakchott que les leaders « centristes » de la CAP entendent protester et mettre en garde contre les conséquences de cette déloyauté.

C’est une tendance qui inquiète de plus en plus toute la classe politique en particulier la Coordination démocratique qui vient de tirer la sonnette d’alarme en déclarant qu’elle est prête à empêcher les élections prochaines pacifiquement.

Cependant les observateurs s’interrogent sur la sincérité de la colère des dialoguistes sous la bannière de l’AP/CAP au moment où ils viennent de rencontrer ce début de semaine à Nouakchott les membres de la CENI pour l’organisation des prochaines législatives.

Sur la forme cette nouvelle opposition de tendance centriste est le fruit de deux dissidences celle de la COD et celle de la coalition de la majorité. Sur le fond c’est Ould Boulkheir qui a initié l’initiative d’un gouvernement consensuel pour sortir de cette crise et c’est la CAP qui avait signé les accords de Nouakchott.

C’est la deuxième fois que le locataire du palais de Nouakchott n’a pas respecté ses engagements après les accords de en 2009. Une raison de plus pour la nouvelle opposition d’accorder ses violons avec la COD pour brandir la carte du boycott ou proposer une feuille de route commune pour réenclencher le processus démocratique qui associerait la majeure partie des composantes politiques du pays.

Ce regain d’énergie que manifeste en général l’opposition mauritanienne à quelques mois des échéances électorales montrent bien que les dés sont pipés depuis juillet 2009 et que Ould Aziz maîtrise la situation avec une constitution qui lui confère tous les pouvoirs qu’il peut distribuer à son clan sans être inquiété et dont la finalité est d’obtenir une large majorité au prochain parlement pour éviter une éventuelle cohabitation.

source /CRIDEM

 

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